Debout, les croyants

Croyants de tous les pays, unissez-vous, vous n'avez rien à perdre ! c'est le monde qui y gagnera. Evidemment, ce serait " bien " que les chrétiens donnent l'exemple de l'unité ! Ecrivez au Vatican.

Name:
Location: Collonges au Mont d'Or, Rhone, France

Cadre retraité consultant. En politique : Evolution continue...MRP-CDS -PS-Verts-Modem Authentique-PS. En famille : 6 enfants - 20 petits enfants En religion :- Catholique très protestant

Monday, January 28, 2013

28-01-13.Mariage pour tous ? Que de désordres dans les esprits ( me semble t-il pour éviter d’être affirmatif) ! - 1)) - L'union homosexuelle doit pouvoir être socialement reconnue avec les mêmes droits et devoirs que pour les couples « hétéros ». Cela ne gomme pas les grandes différences. 2) - La notion de famille n’est pas bafouée par des citoyens de même sexe qui affichent amour et volonté d’union. 3) - La donne sociale ne sera modifiée. Ces mariages seront probablement assez minoritaires dans notre société. 4) - Un orphelin qui trouve deux adultes pour l'éduquer et le chouchouter, c’est un témoignage d’amour « divin ». 5) - Après 1918/1945, en Europe, des millions d’enfants ont été élevés par des femmes seules. 6) – L’institution catholique n’a t-elle pas donné un contre témoignage de sa « nouvelle évangélisation » ? 7) – A quand des manifestations de prélats et de leurs « fidèles », pour la suppression des inégalités de revenu, la limitation des fortunes, l'emploi, le logement, l'encadrement public de la finance ? Voilà de vrais grands débats de société, de Justice sociale, où des » témoignages de chrétiens « seront les bien venus ! Ph.W

Wednesday, May 05, 2010

L'Eglise catholique ( L'institution ! ) en crise

Peut-on sortir de cette crise ? Oui : En adaptant à notre temps, le message évangélique.

1 - Remise en cause de la construction et du fonctionnement du Vatican.

Les paroles du Christ s’adressent en priorité aux ” petits “, aux déshérités, handicapés, malades, au peuple. Petits désignent des “ pauvres en orgueil, en suffisance “. La disponibilité, l’ouverture de l’âme, l’effacement du publicain illustrent ce comportement de modestie. Il est riche de convivialité sociale.
L’institution actuelle “ officielle “ n’est pas ” universelle “ et ne peut pas être vue ainsi. Il y a d’ailleurs confusion entre superstructure et “ corps du Christ ”.

2 - Le diocèse.

Les croyants, en commençant par ceux qui reconnaissent Dieu unique en Jésus Christ, né d’une femme choisie, mort humainement au bout de trente trois ans, réssuscité en toute éternité, ont besoin d’une organisation temporelle à taille humaine.
Le diocèse, ensemble géographique, historique, culturel d’une population est une entité de base logique. L’Evèque, adopté par les croyants du territoire, serait intronisé par parrainage d’une dizaine de ses pairs.
L’Evèque veille à l’adaptation permanentes des missions qu'il confie à des clercs et des laïcs..

3 - Le conseil épiscopal.

Au niveau d’un pays, il regroupe l’ensemble des Évêques, renforcé d’un nombre égal de femmes et d’un nombre égal d’hommes.En assemblée plénière, une fois par an au moins, ce conseil pour l’expression de la Foi, examinerait les questions soulevées dans les diocèses.

L’ensemble des conseils dans le monde désigne pour dix ans, un coordonateur apostolique pour le monde des chrétiens.

4 - Les paroisses.

Les paroisses, les clochers, ont été et sont une réalité permanente. Elle conduit d’une part à renforcer la communauté, assemblée spirituelle, plus des ” ouvriers “ dans la vigne du Père que des “ adhérents “ à des rites. d’autre part à donner désormais essentiellement une mission d’accompagnment spirituel individuel et collectif aux prêtres et diacres, femmes et hommes pour les diverses communautés.

5 - Les chapelles - les cryptes.

La vie quotidienne est rythmée dans les quartiers, les bourgs, les familles, les entreprises. C’est dans ces périmètres qu’il faut inciter les chrétiens à se regrouper en communauté de base. Vingt à vingt cinq laïcs, qui organisent le mode et le rythme de leurs échanges, de leur prière, de leur célébration eucharistique,
Si un prêtre ou un laïc - diacre ou non - en mission permanente d’église - est disponible, il sera tout naturellement le célébrant. Si cet accompagnement n’est pas possible, l’ensemble des présents, après “ le Kyrie “ et lecture, échange sur la Parole, proclame qu’il se nourrit de ce pain et de ce vin, en mémoire de Jésus Christ. “ Ceci est son corps - ceci est son sang “.

Le progrès du Règne de Dieu dans le monde, selon son appel évangélique, se fera dans des pratiques que l’on appelait autrefois ” mouvement d’action catholique ”.

Golias hebdo vous apportera des propositions complémentaires.

Monday, January 25, 2010

26-01-10 Debout, les croyants

Des épines en moins.

Le vendredi matin, célébré désormais en Vendredi Saint, après avoir été « abandonné « par Ponce Pilate qui relâche Barabas, les gardes enfoncent une couronne d’épines sur le tête de Jésus. Sordide et cruelle dérision pour se moquer de sa royauté. Il faudra qu’il expire sur la croix pour que leurs copains comprennent qu’ils ont assassiné un innocent.

Depuis 2000 ans, notre Eglise enfonce des épines sur le message évangélique. La plus grosse, en réalité la touffe la plus importante, est celle que l’institution temporelle romaine écrase sur la société avec sa « doctrine sociale de l’Eglise catholique «

La dernière encyclique de Benoit XVI » Caritas et Veritate « persiste et signe. Alors que la tourmente financière vient de montrer la justesse de la condamnation du capitalisme par Karl Marx, il y a un siècle et demi déjà, ce système d‘accaparement des plus values n’est toujours pas condamné comme intrinsèquement asocial, matérialiste.

Certes ce long texte ( plus de 60 pages ) fourmille de grandes et nobles pensées, invite au dépassement de soi, à la conversion personnelle

La voix de l’Eglise catholique, dans laquelle se trouve nombre de grands dirigeants chrétiens qui s’affirment chrétiens ( et qui le sont dans leur vie personnelle probablement ) serait pourtant essentielle en témoignant haut et fort pour que ceux qui animent l’économie en général et le entreprises en particulier, agissent toujours davantage pour la justice sociale.

Elle exige : - un travail de dignité pour tous – une fonction qui n’appauvrisse pas l’homme – un juste salaire – une organisation du temps de travail qui respecte le temps personnel, familial et citoyens - une limitation des intérêts tiré de l’argent investi – une juste contribution au budget des collectivités – un revenu de retraite décent –

Les grands dirigeants politiques en 2009, affolés par le cyclone qui s’annonçait, ont sauvé les banques, en tirant traite sur l’épargne des citoyens. Ils ont parlé alors de moralisation, de réformes des comportements, voir de contingentements, sans prendre la précaution de prendre le pouvoir effectif sur l’économie. Ils n’ont demandé que des garanties de remboursement, pas que soient installées des glissières de sécurité.

Le système a donc repris du poil de la bête. Le pouvoir effectif est resté dans les conseils d’administration privés. Et comme ces organismes disposent de tous les moyens nécessaires pour argumenter juridiquement, éventuellement acheter des appuis précieux, qu’ils sont dans la place, alors que les politiques seront rapidement en réélection, il suffit d’attendre le retour des jours meilleurs de la finance.

L’encyclique ( la voix du pape de l’église catholique ) pourrait rester le plaidoyer d’un saint homme, très cultivé, qui regarde passer le train de ‘l indécence sociale, dans lequel sont « baladés « beaucoup d’hommes de bonne volonté.

Tuesday, September 08, 2009

8-09-09 Debout, les croyants

Benoît XVI est un saint homme. Grande intelligence, grande culture, grand théologien. Comment se fait-il alors qu’il piétine dans la tradition d’une église rigide, moralisatrice, conservatrice ?
Est-ce une interprétation fidèle du Jeudi Saint que de refuser aux divorcés - remariés le partage eucharistique ?.
Le Christ, la veille de sa passion, prend un dernier repas avec 12 amis. Parmi eux, un assassin en puissance et un pleutre. Il partage avec eux le pain et le vin, en toute connaissance de cause, puisqu’il dit à l’un qu’il sait qu’il le livrera et à l’autre qu’il le reniera.
Naïf, le christ, à coté de la plaque ? Non, conscient de l’appétit d’argent et de la faiblesse des hommes.
Benoît XVI plus rigoureux que le Christ ? S’il y a péché, le Christ est venu pour les petits, les humbles de cœur, les exclus. Alors le pape…… plus royaliste que le Roi ?

Thursday, December 08, 2005

Vous avez dit " spirituel " ?

Le XXI ème siècle sera “ spirituel “ ou ne sera pas ? phrase célèbre. qui risque de rester “ squeletique “ si il ne se greffe de la chair et du sang.
Car la notion de l’exisence d’un “ siècle “ est bien philosophique. La réalité est humaine, avec la face dela médaille et son revers. L’individu, confronté à sa rélation avec le créateur ( ou la création ? ), appelé à être ouvrier du règne de Dieu ( ou d’une morale de société ? ).
Nous sommes ainsi conviés à l’élévation individuelle au recto et à l’action collective au verso.
Le recto est affaire de libre choix individuel, en règle général parfaitement respectable. Le verso est l’ardente obligation d’agir pour le bien commun.
Et si l’on admet qu’il y a interaction, par essence même, entre les deux faces de la médaille, tout se complique.
La personne agit sur le collectif, le collectif pèse sur la personne et comme les relations de pouvoir détournent trop souvent l’argent-moyen d’échanges en argent-domination, nous sommes embarqués dans les tempêtes qui agitent notre monde.
Il est prudent de prendre des provisions pour l’aventure. Notre foi dans le créateur (peut-être dans une création déconnectée du “ par Qui ? “ ) est plus qu’un viatique. Soulevée par le souffle, elle nous permet de respirer, d’être en vie. Il nous reste à nous mettre debout et à marcher vers le bien commun. Et là, notre prochain est un environnement précieux.