Debout, les croyants

Croyants de tous les pays, unissez-vous, vous n'avez rien à perdre ! c'est le monde qui y gagnera. Evidemment, ce serait " bien " que les chrétiens donnent l'exemple de l'unité ! Ecrivez au Vatican.

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Cadre retraité consultant. En politique : Evolution continue...MRP-CDS -PS-Verts-Modem Authentique-PS. En famille : 6 enfants - 20 petits enfants En religion :- Catholique très protestant

Monday, January 25, 2010

26-01-10 Debout, les croyants

Des épines en moins.

Le vendredi matin, célébré désormais en Vendredi Saint, après avoir été « abandonné « par Ponce Pilate qui relâche Barabas, les gardes enfoncent une couronne d’épines sur le tête de Jésus. Sordide et cruelle dérision pour se moquer de sa royauté. Il faudra qu’il expire sur la croix pour que leurs copains comprennent qu’ils ont assassiné un innocent.

Depuis 2000 ans, notre Eglise enfonce des épines sur le message évangélique. La plus grosse, en réalité la touffe la plus importante, est celle que l’institution temporelle romaine écrase sur la société avec sa « doctrine sociale de l’Eglise catholique «

La dernière encyclique de Benoit XVI » Caritas et Veritate « persiste et signe. Alors que la tourmente financière vient de montrer la justesse de la condamnation du capitalisme par Karl Marx, il y a un siècle et demi déjà, ce système d‘accaparement des plus values n’est toujours pas condamné comme intrinsèquement asocial, matérialiste.

Certes ce long texte ( plus de 60 pages ) fourmille de grandes et nobles pensées, invite au dépassement de soi, à la conversion personnelle

La voix de l’Eglise catholique, dans laquelle se trouve nombre de grands dirigeants chrétiens qui s’affirment chrétiens ( et qui le sont dans leur vie personnelle probablement ) serait pourtant essentielle en témoignant haut et fort pour que ceux qui animent l’économie en général et le entreprises en particulier, agissent toujours davantage pour la justice sociale.

Elle exige : - un travail de dignité pour tous – une fonction qui n’appauvrisse pas l’homme – un juste salaire – une organisation du temps de travail qui respecte le temps personnel, familial et citoyens - une limitation des intérêts tiré de l’argent investi – une juste contribution au budget des collectivités – un revenu de retraite décent –

Les grands dirigeants politiques en 2009, affolés par le cyclone qui s’annonçait, ont sauvé les banques, en tirant traite sur l’épargne des citoyens. Ils ont parlé alors de moralisation, de réformes des comportements, voir de contingentements, sans prendre la précaution de prendre le pouvoir effectif sur l’économie. Ils n’ont demandé que des garanties de remboursement, pas que soient installées des glissières de sécurité.

Le système a donc repris du poil de la bête. Le pouvoir effectif est resté dans les conseils d’administration privés. Et comme ces organismes disposent de tous les moyens nécessaires pour argumenter juridiquement, éventuellement acheter des appuis précieux, qu’ils sont dans la place, alors que les politiques seront rapidement en réélection, il suffit d’attendre le retour des jours meilleurs de la finance.

L’encyclique ( la voix du pape de l’église catholique ) pourrait rester le plaidoyer d’un saint homme, très cultivé, qui regarde passer le train de ‘l indécence sociale, dans lequel sont « baladés « beaucoup d’hommes de bonne volonté.

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